Conscientes des enjeux écologiques et économiques de demain, les grandes agglomérations urbaines continuent de faire évoluer leur écosystème en faveur des mobilités douces. A Paris, par exemple, et pour ne citer que cette ville, la nouvelle limite de vitesse de 30 km/h incite plus que jamais les habitants à se mettre au vélo. Mais faire du vélo, c’est un plaisir qui peut se transformer en calvaire dans le cas ou certaines règles de base ne sont pas respectées. Et l’une des premières, c’est de s’équiper correctement.

Ne pas négliger la sécurité 

Tout d’abord, l’accessoire indispensable de base : Le casque. Comment le choisir ? Tout d’abord, ne pas lésiner sur le prix. Un bon casque, ça vaut au moins 50€. Il doit respecter certaines normes afin de vous protéger au mieux, et, s’il est correctement construit, doit permettre à votre cuir chevelu de respirer. Ensuite, un casque, ça s’essaye. Malgré la taille très souvent ajustable, il vaut mieux en effet être certain qu’il vous convient, sinon votre confort quotidien lors de vos trajets peut être grandement affecté. Enfin, les accessoires et options de votre casque détermineront également votre choix : casque pliable,  visière, lumière, connexion bluetooth… le choix est vaste !

Le vol, fléau numéro 1 du cycliste urbain

Soyons clairs : Aucun cadenas ne résistera à un voleur correctement équipé, malheureusement. Néanmoins, certaines pratiques permettent de dissuader les voleurs de s’attaquer à votre vélo. Tout d’abord, choisissez un cadenas dit « en U », robuste, de marque de préférence (Abus, Kryptonite…). Vous y joindrez également un cadenas « chaine », plus souple et plus simple à installer, qui s’adaptera à toutes les situations. Installer les deux en même temps à chaque fois est certes un peu fastidieux, mais est un excellent moyen de dissuasion vis-à-vis d’un voleur un peu pressé. Là aussi, on ne lésine pas sur le budget ! Un bon vélo électrique, par exemple, coûte aujourd’hui près de 2000 €, dépenser entre 150 et 200 € en antivol représentera un investissement supplémentaire certes conséquent, mais sécurisant et très vite rentabilisé.

Vous pouvez également faire l’acquisition d’un tracker, dont certains font office de déflecteurs, par exemple, afin de localiser votre vélo. Des alarmes, en cas de manipulations trop violentes, qui pourraient signifier qu’une personne en en train de tenter de vous subtiliser votre monture, existent également.

Enfin, faites marquer votre vélo chez un spécialiste. Ainsi, il sera plus aisé pour la police de vous retrouver et de vous contacter pour vous restituer un éventuel vélo volé (cela arrive plus souvent que l’on ne le pense). La plupart des partenaires bikifix proposent le marquage, et, désormais, sur un vélo neuf, il est obligatoire !

Premiers secours

Une petite pompe manuelle (ou automatique, celle de Xiaomi est une référence sur le marché en terme de qualité/prix), et un kit anti-crevaison vous permettront de pallier aux problèmes courants de pneu dégonflé ou crevé. Dans le premier cas, un peu d’huile de coude vous permettront de vous remettre en selle, dans le second, vous pourrez au moins rentrer jusqu’à chez vous. Il ne vous restera plus qu’à prendre RDV sur bikifix pour faire changer votre chambre à air. Vous pouvez également avoir sur vous un outil type « couteau suisse » tel que celui-ci.

Se protéger de la pluie

Tout bon cycliste urbain le sait : Rouler sous la pluie, ce n’est pas la folie ! Quelques équipements de base vous permettront cependant de rendre l’expérience moins désagréable. Vous pourrez retrouver notre article dédié ici.

Les accessoires dit « de confort »

A ces dépenses presque inévitables, vous pourrez, en fonction de votre besoin, ajouter des accessoires de confort à cette liste. Sacoches, sac étanche, panier… Tout dépendra de votre besoin !

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