Le « vélotaf », néologisme de plus en plus populaire signifiant « se rendre au travail en vélo » est une véritable tendance dans les grandes agglomérations. En effet de nombreuses études prouvent que le vélo est un moyen de déplacement plus rapide en ville que la voiture, et même que les transports en communs dans certains cas. Pour en savoir plus sur les motivations de ces cyclistes du quotidien (que l’on nomment des « vélotafeurs »), nous sommes allés à la rencontre de certains d’entre eux, qui utilisent Bikifix au quotidien.
Pour Antoine, qui travaille dans le sud de Paris et qui habite à l’ouest, c’est presque 15 minutes de gagnées par trajet.
C’est plus agréable que le métro, je fais un peu de sport, même si je roule en vélo électrique, j’ai la sensation de m’entretenir. C’est particulièrement pratique pour moi qui doit aller récupérer ma fille à l’école sur le chemin du retour, le détour en vélo étant beaucoup plus simple à réaliser qu’en transports en commun.
Pour Julie, médecin généraliste, qui fait presque 16 km par jour avec son vélo, c’est pratiquement 40 min de gain de temps quotidien.
Avant je me rendais au bureau en bus, mais j’habite une petite ville, la fréquence de passage des bus est faible, même en heures de pointe, et irrégulière. J’arrivais souvent en retard, ce qui décalait mes consultations dans la journée et m’obligeais à partir plus tard le soir de mon cabinet. Sans parler de mes patients, que je prenais parfois jusqu’à 25 min en retard en fin de journée ! Désormais, je n’ai plus aucun problème, je suis systématiquement à l’heure, je n’ai aucun souci pour garer mon vélo, contrairement à ma voiture, puisque je le rentre dans l’entrée de mon cabinet, et je m’aperçois que ces contraintes en moins, associées surement à l’exercice physique quotidien, joue beaucoup sur mon humeur générale !
Pour Antoine, c’est simple :
Je vais ou je veux, quand je veux. Lorsque je rentre du travail, si je veux m’arrêter sur la route car j’ai repéré quelque chose dans une boutique, je le fais. Je dois faire une course rapide, je ne me pose pas la question. Si un pote me convie au dernier moment pour aller boire un verre, j’accepte systématiquement. Parce que je me déplace tellement facilement, et c’est tellement agréable, que je ne vois plus le déplacement comme un contrainte.
Même constat pour Edgar, qui ajoute :
Pas d’amendes de stationnement, pas de pv pour la vitesse, pas de points perdus sur mon permis. C’est ça aussi la liberté !
Pour Edgar, c’est simple :
C’est vrai que je ne me sens pas toujours en sécurité lorsque je suis en vélo, notamment parce que les infrastructures parisiennes ne sont pas au niveau de la forte demande. Parfois, les pistes sont encombrées, par les cyclistes eux-mêmes bien sur, mais aussi par des véhicules de livraison, ou des deux roues motorisés qui les utilisent comme voie pour doubler. Mais tu vois les efforts qui sont faits, comme rue de Rivoli par exemple, ou il y a une vraie piste protégée des automobilistes. Je pense qu’il faut être patient, tout simplement. Ça viendra.
Sonia est un peu plus pessimiste :
Je ne vois pas beaucoup d’améliorations au niveau des pistes cyclables. Avec le confinement, de nombreuses pistes éphémères ont vu le jour, mais elles étaient top car il y avait une vraie baisse du trafic routier. Aujourd’hui, elles sont un peu dangereuses… Mais niveau sécurité, il n’y a pas que cela qui rentre en compte. Par exemple, moi qui travaille tard le soir, je ne suis pas forcément à l’aise dans le métro quand je rentre, et je me suis déjà fait agressée. En vélo, j’ai l’impression que je ne risque rien de ce côté là.
Pour Antoine, le déclencheur, c’est les aides :
La prime à l’achat, ça a beaucoup joué, il faut être honnête. De plus, mon employeur ayant mis en place le forfait mobilité durable, je bénéficie de cette aide également. Après pour les primes à l’achat, j’imagine que ce n’est pas les mêmes montants partout en France … Mais quel que soit le montant, c’est quand même un vrai plus de se voir aidé, car lorsqu’on achète un vélo à 1500€ par exemple, il y a une enveloppe supplémentaire d’environ 300€ pour les accessoires indispensables, comme le casque, ou l’antivol.
Chez Bikifix, on vous avait d’ailleurs écrit un petit article sur les différentes subventions accessibles, que vous pouvez retrouver ici.
Pour Sonia, c’est une révélation (et on n’en est pas peu fiers!)
J’ai utilisé la plateforme 2 fois. La première fois, sceptique, après avoir consulté 3 ateliers autour de chez moi, je réserve sur Bikifix. Je me rends chez le réparateur, qui répare mon vélo en 2h ! En plus, le prix était ultra raisonnable, et le tout avec le sourire. J’ai réservé de nouveau en août, car j’ai cassé ma chaine en rentrant chez moi. J’étais persuadé que ça allait être compliqué, car au mois d’août, beaucoup de gens sont en vacances… J’ai trouvé un réparateur à moins d’un kilomètre de chez moi, qui m’a pris mon vélo le lendemain matin !
Brice, un ingénieur de 34 ans, quant à lui, adore le concept
C’est dans l’ère du temps. J’utilise Doctolib quand je suis malade, Airbnb quand je pars en vacances, Uber… C’est logique d’utiliser Bikifix. Maintenant, je suis vraiment pressé d’avoir accès à une application mobile, car c’est quand même plus pratique.
Ne vous inquiétez pas Brice, c’est dans nos projets !