12 Oct
Le vol de vélo est le fléau numéro 1 des cyclistes et notamment des « vélotafeurs », pour qui le vélo est le mode de déplacement principal (vous pouvez retrouver notre article sur le sujet ici). C’est même, dans les grandes agglomérations et selon plusieurs études menées récemment, l’un des freins majeurs à l’achat d’un vélo, avec le manque d’infrastructures sécurisées.
Seulement voila, le vélo reste aujourd’hui le mode de déplacement le plus rapide dans les grandes villes de France, ou la congestion du trafic ne fait que s’aggraver. Sachant cela, il serait dommage de s’en priver… Voici quelques règles d’or pour réduire le risque de vol :
Règle 1 : TOUJOURS cadenasser son vélo
En plus de choisir un bon antivol (on vous en propose un ici, un peu cher certes, mais de loin l’un des meilleurs de sa catégorie!), on vous conseille d’attacher votre vélo 2 fois (un antivol en « U », + un antivol type « chaine ») pour doubler le travail des voleurs, qui se tourneront probablement vers une autre proie. Et surtout, TOUJOURS attacher votre vélo, que ça soit pour une course de 2 minute ou un arrêt plus long, ou même a l’intérieur d’un bâtiment. Cela peut parfois paraitre fastidieux et inutile, mais ainsi, on évite les mauvaises surprises.
Règle 2 : Accrocher le vélo à un point fixe
De nombreux voleurs se déplacent dans la journée ou la nuit en camionnette, et embarquent les vélos qui sont cadenassés… à eux-mêmes. Veillez à toujours accrocher votre vélo à un point fixe, si possible dans un lieu de passage (en face d’un commerçant, par exemple) et à changer régulièrement d’endroit, pour éviter le repérage.
Règle 3 : Faire marquer son vélo
Depuis le 1er janvier 2021, le marquage des vélos neufs est obligatoire. Si vous avez acheté votre vélo après cette date, il doit donc être marqué. Si votre vélo est plus ancien, vous pouvez vous rendre chez un vélociste afin de le faire marquer. On vous conseille d’apposer le marquage à un endroit bien visible d’un éventuel voleur, afin que celui-ci se rétracte : en effet, un vélo marqué ne peut pas être revendu facilement, et risque de rester sur les bras du malfrat. Plusieurs types de marquages sont disponibles :
Pour faire marquer votre vélo, vous pouvez prendre rendez-vous auprès de l’un de nos partenaires, directement sur bikifix.
Règle 4 : S’assurer
De plus en plus d’assurances proposent un service couvrant le vol de votre vélo. Votre assurance habitation peut même, parfois, prendre cela en charge. Dans tous les cas, il est intéressant de se renseigner avant l’achat de votre vélo sur les possibilités de couvrir le vol et la casse avec un contrat d’assurance, parfois même à souscrire directement auprès du vendeur, cela évite de nombreuses mauvaises surprises lorsque le cas se produit. Pensez à conserver plusieurs photos récentes de votre vélo sur votre téléphone, cela peut servir si vous devez un jour faire jouer votre assurance.
Règle 5 : L’expérience, nerf de la guerre
Cela peut paraitre étrange, mais une étude réalisée en 2004 a montré qu’un cycliste chevronné (12/15 ans de pratique) aurait 14 fois moins de chances de se faire voler son vélo qu’un néophyte (moins de 3 ans de pratique). Cela s’explique notamment par le choix du matériel (un cycliste débutant aura tendance à acheter un antivol de mauvaise qualité, jugeant le prix souvent trop élevé pour un antivol haut de gamme), mais aussi par un ensemble de bonnes pratiques acquises au fil du temps.
Et si le vol se produit quand même?
Tout d’abord, portez plainte le plus rapidement possible auprès des services de police, et déclarez le vol à votre assurance (idéalement dans un délai de 48h00 maximum). Si votre vélo était marqué, déclarez le vol également sur la plateforme du marquage utilisé. Enfin, surveillez les sites de petites annonces pendant les jours qui suivent, les voleurs cherchent en général à se débarrasser rapidement de leur prise. Postez des photos de votre vélo sur les groupes dédiés sur les réseaux sociaux (de nombreux groupes concernant le vélo sont disponibles, par exemple, sur Facebook).
