Vous êtes nombreux à avoir adopté le vélo par prise de conscience écologique. L’un des désagréments majeurs de l’utilisation du vélo en ville est justement ce contre quoi beaucoup d’entre vous luttent en l’utilisant : la pollution. En circulant à vélo en ville, vous subissez les émanations de gaz des véhicules qui vous précèdent ce qui nuit grandement au plaisir de pédaler.
Au-delà d’être particulièrement désagréable, cette situation s’avère nocive en raison du danger que représente l’accumulation de microparticules dans les poumons. Pour les observer il suffit de voir le petit film de pollution qui recouvre votre peau après un trajet à vélo.
Afin de réduire autant que possible les effets des microparticules sur votre corps, nous avons plusieurs recommandations à vous faire :
De nombreux modèles de plus en plus techniques sont apparus au cours des dernières années avec l’essor du vélo. Auparavant il fallait choisir entre ne pas porter de masque et respirer les polluants et porter un masque qui vous empêchait de respirer… A présent, de nouveau matériaux rendent compatible une respiration sans trop de gêne et le port d’un masque. Pour faire votre choix, nous vous recommandons d’en tester plusieurs. Les points à contrôler sont les suivants : les prix de filtres de rechange (nous conseillons les masques dotés de filtres au charbon) ; la capacité à s’oxygéner durant l’effort ; le système de fixation (derrière les oreilles, derrière la tête sur le casque ; sur le casque etc.) ; le style. Avec le Covid et la généralisation du port du masque, vous ne passerez plus pour un ovni en en portant un ! Il vous est également possible de vous doter de foulards anti-pollution qui ont l’avantage d’être plus agréables à porter et plus discrets. Leur efficacité est néanmoins inférieure à celle des masques.
Quand bien même cela allonge votre trajet le niveau de pollution y est logiquement moindre que sur la route.
Un nombre non négligeable de bus et de poids-lourds circulent encore au diesel et émettent énormément de particules. Les émissions sont particulièrement fortes durant les phases de démarrage et d’accélération. Pour cela, écartez-vous-en autant que possible en veillant à ne pas vous retrouver dans leur angle mort.
Durant les pics de pollution il faut parfois rester raisonnable et opter pour le télétravail lorsque cela est possible. Si cela est impossible, réduisez votre cadence de pédalage afin de limiter votre effort et donc votre ventilation.
Privilégiez les voies sur berge si votre ville est traversée par un fleuve. La pollution y est moins présente car l’eau capte une partie des particules.
En définitive, la pollution de l’air sera toujours un problème pour les cyclistes en ville tant que le parc automobile ne sera pas intégralement converti à l’électrique. Heureusement, la recherche dans le textile et la mise en place d’infrastructures spécifiques au vélo apporte des solutions qui en limitent les effets.